[RP collectif] Une halte mouvementée

Piou malade Sexe :

"Pouaaah, mais... C'est de la boue ! Beeeerk !"

Clealya avait vu juste, elle avait bel et bien reçu une éclaboussure -d'on ne sait trop où- de boue. Pas n'importe laquelle, celle des marécages puants et sales. Même pour une disciple du dieu ronfleur, c'est un choc : Quelqu'un lui en voulait donc ?
Lassée de pester à qui le voulait bien -Et pourtant, personne ne le voulait-, elle se mit en quêtes d'une source. Après quelques recherches, elle localisa un creux en rivière qui semblait parfait pour accueillir quelques voyageurs peu propres et en quête d'une hygiène meilleure. Elle retira ses vêtements, et s'immergea.
"Brr... C'est froid !"

[...]

Sortie de l'eau et rhabillée, elle fila vers la taverne la plus proche, sa Dragodinde montée. En effet, un bon repas s'imposait, après cette journée de voyage.
Par chance, la jeune femme se trouvait non loin d'un petit village, où passaient nombre d'aventuriers. L'endroit rêvé pour qu'un tavernier en quête d'espace pour construire s'établisse. Et c'était bel et bien le cas : La taverne de la Haine'K'Haine laissait apparaitre sa façade. D'en dehors, on entendait déjà le bruit des choppes qui claquaient sur les tables, de l'euphorie des clients, des jeux d'argents qui animaient la salle, ...
"Ils ont de la salade dans ce trou à Bières ?"
Clea poussa la double porte de la taverne, et déjà, elle semblait conquise. Les tavernes avaient toujours été pour elle l'endroit idéal pour passer le temps : Des gens assez survoltés, de quoi se restaurer, des rires,... De bons moments en prévision !
La disciple de Sadida, accompagnée d'"Epinette" sa poupée ventripotente, s'accouda au comptoir. "Patron ! Deux salades s'il vous plait !" lanca-t-elle, un sourire facétieux aux lèvres. L'homme, trapu et mal rasé s’exécuta. Comment refuser une demande, aussi brève soit-elle, quand elle vient d'une si jolie femme, qui plus est quand elle semble abondement pourvu de formes généreuses et "douces" à l’œil.

Dégustant sa salade fraîchement cueillie, au vu des bouts de terre que le tavernier avait oublié de retirer, Clealya regardait un homme, assis au fond de la salle, le dévisageant d'une manière peu commune. Si peu commune que l'homme l'avait forcément remarquée...

Spoiler:

Piou malade Sexe :

"Bon sang, qu'est ce que je m'ennuie ici..."

Cela faisait quelques heures que Yuugi s'était installé à sa table, dans un recoin sombre de la taverne. Il venait de finir sa bière d'une traite en soulevant partiellement son masque d'ébène et de reposer sa chope lourdement sur le meuble vieillit qui collectionnait les toiles d'arakne. Le jeune homme était seul avec ses masques noués à sa ceinture, ces masques donnaient une impression de corps sans vie; le rouge inspirait un effroi profond, comme si ce qui pouvait éventuellement l'animer deviendrait horriblement féroce et avide de sang aussi pourpre que la couleur qui l'habille, tandis que le blanc ressemblait plus à un insecte, inoffensif et hors d'atteinte. Le masque qu'il portait actuellement lui donnait un air blasé, comme si rien n'arriverait à perturber ou à faire faiblir ses nerfs.
Yuugi agacé par l'ennui laissa sa tête tomber en arrière en faisant tenir sa chaise sur deux pieds. Il obtenu une vision d'ensemble de la taverne depuis l'endroit où il se trouvait et constata qu'il n'y avait personne d'intéressant dans la salle. La table qu'il scruta le plus longtemps fut celle où une bande de pandawas s'étaient saoulés la gueule au milieu d'une centaine de chopes qui roulaient encore par terre, mais ce ne fut pas pour plus de 5 secondes qu'il détourna déjà les petites perles noires qui constituaient son regard mécanique.

*Peut-être que je devrais arrêter l'alcool tout de suite... Effrayant de penser que je puisse être sous l'emprise d'un liquide qui ressemble autant à ma pisse...*

Le Zobal remit son trône sur ses 4 pieds et enracina ses coudes sur le bord de sa table, le menton derrière ses mains jointes, attendant que quelque chose se passe... Il senti tout à coup une douce odeur de bouton de fleur. Dans cette taverne insalubre elle ressortait plus que n'importe quoi ou qui d'autre. Il pouvait être sourd et aveugle qu'il aurait remarqué la présence de la jeune disciple de Sadida. L'odeur fine et joyeuse marqua l'esprit du jeune homme, il tâche de la graver dans sa mémoire, il lui semblait que c'était important de se rappeler de ce genre de détails.

"Hmm..?"

Il senti le regard de la fleur peser sur lui. Il n'avait rien de particulier, il n'était ni provocateur, ni insistant; il était juste posé sur lui. Yuugi reprit sa position acrobatique de tout à l'heure pour repérer Clealya qui mâchouillait tranquillement son met, accompagnée par une poupée équipée d'un embonpoint qui lui donnait des airs de gros tofu en peluche. Les deux jeunes gens se fixèrent durant un moment..jusqu'à ce que le garçon masqué perde l'équilibre de son support et tombe bruyamment en arrière, créant une secousse qui perturba les activités de toute la pièce. Toute la clientèle régulière de la taverne se mit à éclater de rire et à se moquer de lui. Il ne bougeait pas, semblant accepter les assauts stupides de ses assaillants :

"HAHAHA! Quel naze!"

"T'as bu une choppe de trop petit?!"

"Ta mère ne t'as pas appris à utiliser ce qui te sert de fesses?"

"HAHAHAHIHIHOHOHOH!"

Seule la belle plante semblait réagir différemment...

HRP:

Tofu déplumé Sexe : Age : 29

Falendor était maintenant dans cette taverne depuis plus de deux heures. Il s'ennuyait à souhait, n'ayant que faire de ses journées par manque d'envie. A force de traîner dans ce genre d'endroits, et d'y rester d'innombrables heures, il y laissait sa trace, à presque marquer son siège de la trace de son arrière-train, et prendre même la poussière, formant une masse sombre au fond de la taverne.

Soudain, une jeune disciple de Sadida fit irruption dans la Taverne. Falendor se demandait ce qu'une fille comme elle, jolie telle une fleur, ce qui était un certain avantage pour une adoratrice de la nature, faisait dans un endroit empli de virilité et de machisme à souhait. La crédule Sadidette semblait trop parfaite pour se rendre dans un endroit pareil. Falendor avait bien remarqué les divers regards indiscrets que tous les hommes sur place lui avaient accordés. Un sourire aux lèvres comme si ces hommes avaient des pensées sombres en songeant à la fille. Croisant le regard d'un d'entre eux, Falendor lui fit bien comprendre ce qu'il pensait, et ce qu'il pourrait lui faire. L'homme détourna le regard, quelque peu décontenancé.

Falendor observait pourtant longuement l'apprentie de la déesse Sadida. De beaux cheveux, un visage fin et une peau étincelante, fraîche comme sa jeunesse, d'un teint un peu mât attirant. La poupée qui lui tenait compagnie semblait témoigner d'une tendresse compréhensible pour sa maîtresse. La jeune femme, puisque c'était l'impression qu'elle donnait, bien qu'elle eut un visage peut-être un peu enfantin elle était une jeunesse incarnée qui sûrement abritait une maturité acquise au cours de ses années d'existence, mangeait sa salade à l'aspect un peu déconcertant, et que Falendor était bien content de ne pas avoir à manger. Il remarquait qu'elle était intriguée par quelque chose, ou peut-être quelqu'un, suivant ses regards furtifs en direction de sa position. Rien ne lui permettait d'avancer le fait que ce soit lui l'objet de ses attentions, car il n'était pas seul, et plutôt en recul dans l'ombre pour qu'on le distingue clairement. Falendor restait donc à contempler ce contraste perturbant, celui d'une jolie jeune femme au milieu d'hommes crasseux et pour la plupart saouls.

Soudain, un bruit vint déranger sa réflexion. Il tourna la tête vers la gauche, et vit un Zobal qui s'était effondré par terre, sûrement par inadvertance. L'éclat de rire général se fit entendre dans la taverne. Ces saoulards ne pouvaient s'empêcher de subir une hilarité soudaine, et n'arrêtaient plus de rire. Le Zobal ne semblait pas vouloir se relever, et avait l'air d'assumer son sort tel qu'il était. Falendor se leva alors, ne pouvant plus supporter les rires généraux, il fut tenté de prononcer le sortilège du Mot de Silence, pour réduire tous ces ignares à l'état de muets. Il se dirigea vers le Zobal et lui tendant la main de manière amicale :

"Un coup d'main ?"